à Blois

POUR UNE APPROCHE NON-PRÉFORMATÉE DE LA RELATION ARTISTE-TERRITOIRE Où LA RENCONTRE DE 2 SPÉCIFICITÉS EST L'OCCASION DE CRÉER DE L'INÉDIT.

Blois - Catherine Contour / 1997-2007 
exemple d’un tissage singulier de rendez-vous entre une ville et un processus artistique

La ville de Blois accueille mon travail depuis 1997 où, de retour d‘un séjour à New-York, je participe avec Emmanuelle Huynh à l’étonnante œuvre d’Erik Dietman Modèle, modèle, modèle… qui nous met aux prises avec des masses énormes de terre à modeler au musée de l’Objet.   
Puis la création de Chambre en 1998, à l’invitation de Salvador Garcia alors directeur de la Halle aux grains et co-organisateur du festival 1er Bal, me ramène à Blois pour la première étape de cette aventure épique dans un hôtel en pleine campagne. La rencontre d’Alain Goulesque, directeur de l’école d’art de Blois (seule en France dédiée à un public d’enfants) est décisive. Nos échangent me nourrissent par la richesse de sa connaissance dans le champ de l’art et sa proximité avec de nombreux artistes plasticiens, performeurs, designers, cinéastes, graphistes… Se tisse un dialogue sur la question de pédagogie en art. Cette réflexion nous conduit au musée des enfants du Centre Georges Pompidou où nous en exposons quelques fruits lors d’une conférence-performance intitulée L’art passe par l’expérimentation. Nous partageons les nombreux épisodes des Protocoles méta, projet nomade initié par l’artiste Jean-Paul Thibeau. En 2003 puis 2004 j’inscris 2 Impromptus chorégraphiques à l’école d’art  dans Au bord des protocoles méta et Au bord de la nuit (une nuit blanche de dérive). Enfin en 2007 un vaste projet issu de désirs croisés s’inscrit sur Blois et ses environs Mushi-kiki et Feuilleton-épisode N°1 sont créés, la classe-chantier Herbe et d’autres activités les accompagnent.

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dans la ville de jack françois lang premier

PARCE QU'ON AIMERAIT AMOINDRIR LA DISTANCE PAS COMME D'HABITUDE ENTRE LES CHEVALIERS DU BEAU ET LE PAYS Où ILS SE TROUVENT QUAND L'UNE ET L'AUTRE FAçON D'ÊTRE DONNE LA GRÂCE D'INVENTER CE QU'ON N'A PAS ENCORE MIS EN CIRCUIT.

Blois ± Catherine Contour : en dix ans à cheval d’un millénaire à l’autre
où l’on peut voir à quoi ressemble l’unique ordre des fils tendus d’un tas de maisons à une fabrique mobile du beau /

                    traduction de Sabine Macher

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