…au bord de la nuit, est une invitation à partager un dispositif, un programme activé tout le long d’une nuit.
Suite d’agencements, de constructions : outils, méthodes, théorèmes pour percer la nuit de certains de nos obscurantismes individuels, plans d’architectures sensibles et fébriles pour mieux habiter le monde.
Penser qu’il est possible d’inventer différentes formes d’aguets, d’épier ce qui ne se discerne plus, chercher ce qui, entre chien et loup, peut encore se contempler, se mesurer, se décrire… se ressentir.
C’est constater qu’il y a une biologie des perceptions toute entière tournée sur l’étude de ces “moments indirects” dans lesquels sombre ou bien s’éveille la conscience… Des moments qui, jours et nuits, organisent en alternance l’inventaire du réel et les divagations rêveuses du sommeil paradoxal.
Alain Goulesque, 25 juin 2005 (extraits).
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