Edito

des feuilletons
des bandes-annonces
des poils

 

POUR POSER LA QUESTION DE LA LIBERTé ET DE LA NORME à L'ARTISTE, AU SPECTATEUR ET AU "DIRECTEUR"

Où LE POIL DEVIENT LE SYMBOLE D'UNE FORME DE RéSISTANCE PASSIVE ET L'ARTISTE EN BARBU POILU 

UN AVENTURIER DANS LA JUNGLE DU SYSTèME DE PRODUCTION DU SPECTACLE DE DANSE CONTEMPORAINE.

 

Feuilleton en épisodes, sous-titré le plus sauvage d’entre nous rentre à la maison -succès rock des années 50- propose une galipette, une stratégie de détournement où un spectacle peut en cacher beaucoup d’autres : en bandes-annonces.

FEUILLETON –en episodes- Super Production Chorégraphique à Poils est une création en 12 épisodes :

10 Bande-Annonces, un N°0 et l’épisode N°1, des rendez-vous publics et des films. Le principe de créations uniques -difficile à défender auprès des financeurs du spectacle vivant- a trouvé les moyens de sa réalisation dans ce retournement où le feuilleton se conclut par l’épisode N°1!
Un triple enjeu soustend FEUILLETON :

- Questionner les règles du jeu de la production chorégraphique (projections, attentes implicites des partenaires, jeux d’influence, malentendus…) et expérimenter une stratégie de diversion en partant de l’idée qu’un projet peut en cacher un autre. Les épisodes, entendus comme des suites, sont en réalités ce qui précède. L’épisode N°1 à Blois devient le point d’achèvement d’un projet qui s’est développé à travers ses Bande-Annonces et le N°0 créés lors de nombreuses résidences. 

- Expérimenter de nouvelles modalités de travail avec les artistes invités et l’usage de l’outil hypnotique en lien direct avec le processus d’improvisation.
(+ lien interne avec la formation à l’outil hypnotique ?)

- Apporter dans une grande salle de spectacle (Halle aux Grains/Scène Nationale de Blois) le fruit des nombreuses expériences sur la notion de relation avec le spectateur, traversées depuis Chambre.

 

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les sons des pages
les rubans-recherche
les cheveux du corps

 

AFIN DE DEMANDER SI ON FAIT CE QU'ON VEUT OU CE QU'ON VEUT QU'ON FASSE, AU MâTEUR ET AU COMMANDEUR, LE CHEVEU DU CORPS SE DRESSE Là à REBROUSSE POIL TANDIS QUE L'AGENT DU BEAU AVEC LE VISAGE COUVERT DE SA FOURRURE PART à L'INCONNU à L'INTéRIEUR DE L'éPAISSE FôRET DE LA SUPERSTRUCTURE DU FAIT RéMUNéRé /

 

Le son des pages petit à petit, avec écrit en dessous l’incontestablement casanier de ceux qui n’ont pas été civilisés — tout le monde se l’arrachait au milieu du siècle dernier quand ils portaient la banane des cheveux — invite à une petite figure acrobatique qui tourne, un plan de désorientation à l’intérieur duquel une exposition n’en exclue pas d’autres ; par rubans-recherche.

   

                    traduction Sabine Macher

 

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