Le 22 mai rassemble les artistes chorégraphiques Marion et Thierry Bae, Christine Burgos, Catherine Contour, Olivier Gelpe, Latifa Laâbissi et le photographe Bernard Dutheil autour de l’improvisation dans différentes modalités de (re)présentation.
Entre mai 1997 et novembre 2000 ils se retrouvent pour 10 Polaroïds.
Chaque Polaroïd dure environ huit jours et possède son autonomie tout en s’inscrivant dans un ordre de succession (Polaroïd 1,2, 3…). Les sessions réunissent les membres du groupe, des artistes invités, danseurs, musiciens, plasticiens, concepteurs de lumières, ainsi que des témoins conviés à questionner ce statut. Différents types de rendez-vous sont adressés aux spectateurs.
L’improvisation est choisie en tant qu’outil et modalité d’expérimentation. Le 22 mai ne cherche pas à la définir, mais à produire une confrontation par l’agencement d’un espace commun, où chacun propose son approche, ses questionnements. L’improvisation se nourrit de son inscription dans un lieu : d’un studio de danse aux paysages naturels, d’une abbaye à une salle polyvalente…
Le fonctionnement adopté par le 22 mai réunit les différentes associations des danseurs, un regroupement qui n’entre dans aucune catégorie administrative. Le 22 mai se reconnaît comme un « regroupement temporaire et évolutif d’artistes ».
Polaroïd, textes Marie Roche et photographies Bernard Dutheil,
édité par le Centre chorégraphique national de Grenoble à l'occasion du Polaroïd n°9 (2000)
image : Catherine Contour
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil
images : Bernard Dutheil