Chambre -étapes chorégraphiques en chambres d’hôtel- 1996-1998
Chambre en gestation : de ma fenêtre du 11 rue de la Roquette avec vue sur les chambres de l’hôtel d’en face…
1ère Chambre : hôtel du balcon à Ceyzeriat dans l’Ain, seule chambre occupée en ce froid janvier 1996.
Création de Chambre : au Château de Nanteuil lors du festival 1er Bal avec la Halle aux Grains/Scène Nationale de Blois en février 1997.
Les hôtels de Chambre :
de Paris à Rennes, Nouvel France à Paris, Ty-Evan à Pont-Croix, de la Bannière à Laon, Henri IV à Paris, du château de Nanteuil à Blois, de l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache, du Moucherotte à Grenoble, Luna-Park à Paris, de France à Bourg-en-Bresse, Monge à Dijon, du Cheval blanc à Saint-Jean de Brevelay, de la Poste à Forbach, d’Angleterre à Rennes, ryokan Yoshimizu-Inn et love-hôtel Bel-Château à Kyoto, Vieille Tour Intendance, Faisan et Acanthe à Bordeaux.
C’est au retour d’un séjour exaltant à New-York qu’avec Chambre je suis partie à la conquête de nouveaux territoires pour la danse contemporaine !
Pour travailler, j’avais besoin d’un espace et de temps. Les studios étaient chers, très occupés. Après avoir investi des friches, la rue, des lieux publics, j’avais besoin d’un minimum de confort pour aborder d’autres qualités du corps dansant. La chambre d’hôtel offre le confort d’un espace d’accueil totalement disponible pour le corps. J’avais besoin de rencontrer les spectateurs bien plus fréquemment que ne me le proposait le mode de diffusion en place. Pour créer il me fallait donc : plus de temps pour explorer et moins de différé et de parcimonie dans les rencontres avec les spectateurs.
Chambre, au sous-titre emprunté à Joseph Beuys stratégie pour réactiver les sens, a été un vaste laboratoire sur la question de la représentation. Chacun des paramètres a pu y être testé -jusqu’à l’odeur- : de l’écriture ciselée dans la frontalité des petits théâtres de Blois aux improvisations des chambres postérieures. Progressivement de nouveaux paramètres ont été intégrés à la création : le type de communication en amont, l’accueil dans l’hôtel, les modalités de démarrage dans la chambre, le choix de l’horaire du rendez-vous, des règles du jeu en constante évolution.
Chambre a permis un travail en face-à-face avec chaque danseur pour les solis qui se relient aux autoportraits alors que Fassbinder Hommage pour 5 danseurs pose la question du public pris en otage et des rapports de force en jeu.
C’est dans Chambre que la figure du témoin-accompagnateur a vu le jour à travers l’évolution de la position d’Hélène d’Hervé, jeune artiste photographe, et qu’elle s’est inscrite durablement dans le processus artistique.
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images :Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé