Ellipse 1/Le singe est mort

opéra obtus
1990

 

pour 2 quatuors (vocal et instrumental) soutenus par un dispositif électro-acoustique et 2 danseurs.

 

Ellipse 1

est un spectacle vivant qui a pour particularité d’organiser la lecture autour de 3 axes simultanément : le texte, la musique et l’image.

Opéra - partis-pris esthétiques par Daniel Tosi

Le parti-pris que j’ai adopté, attribue à la ligne vocale une couleur qui est celle des moments les plus chantés de l’opéra : mélodies vocales et vocalises. En outre, les voix chantées ont parfois une dimension purement musicale de type instrumental (dégagées du texte).

Dans la musique, des éléments tonaux, atonaux, métatonaux, en superposition ou en juxtaposition, se frottent à d’autres structures (parlées...), à des objets sonores mouvants, pour établir un dialogue construit autour d’axes polarisateurs, avec des sens multiples.

Composition mixte : acoustique/électro-acoustique

Chaque matériau musical composé est une « bulle » comprenant son propre développement interne, une entité, un ensemble fini, une sorte de molécule aux contours bien définis dont l’intérieur est constitué de micro-éléments choisis pour leur aspect évolutif, favorisant le développement en variations. L’agencement général de l’opéra et de chacune de ses séquences procède de la rencontre de ces éléments musicaux construits et autonomes.

Opéra obtus

Dans cet opéra éclaté, chaque moment musical respecte sa définition : le chant est un air accompagné, les musiques instrumentales sont climatiques, les musiques sur bande sont atmosphériques.

La composition musicale respecte intégralement le texte ; les divers éléments musicaux choisis s’organisent et s’articulent (se soudent) autour et à partir de la trame donnée par le scénario. Ceci permet notamment l’émergence de rapports que l’on rencontre plus particulièrement dans certaines oeuvres musicales composées pour le cinéma.

Opéra contemporain

Les lectures multiples qui surgissent au fil de l’écoute, ainsi que la pluralité des matériaux mis à l’oeuvre, traduisent une volonté de projeter l’opéra vers l’ouverture qui a toujours été la sienne : « champs étoilé où l’aimantation fait luire tel ou tel pôle vibratoire ».

 verture qui a toujours été la sienne : « champs étoilé où l’aimantation fait luire tel ou tel pôle vibratoire ».

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1990
Institution d'intervention
  • Théâtre de la Bastille/Paris
avec
  • interprètes : Antoine Basler, Catherine Contour, Didier Galas, Marianne Pousseur, Stefan Singer, Michele Zini et un quatuor à cordes
  • mise en scène, chorégraphie et scénographie : Catherine Contour, création et direction musicale : Daniel Tosi, scénario : Jean-François Lanord, lumières : Anne Burgeot, films : Olivier Ulrich et J.-F. Lanord, stylisme : Yves Martinez
Partenaires
  • association Ecce Voce, théâtre de la Bastille, ADAMI
  • commande d’état qui a bénéficié de l’aide à la création/musiques d’aujourd’hui.
Ville
  • paris
Pays
  • France
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