Chambre 1998-2000
Les hôtels de Chambre :
de Paris à Rennes, Nouvel France à Paris, Ty-Evan à Pont-Croix, de la Bannière à Laon, Henri IV à Paris, du château de Nanteuil à Blois, de l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache, du Moucherotte à Grenoble, Luna-Park à Paris, de France à Bourg-en-Bresse, Monge à Dijon, du Cheval blanc à Saint-Jean de Brevelay, de la Poste à Forbach, d’Angleterre à Rennes, ryokan Yoshimizu-Inn et love-hôtel Bel-Château à Kyoto, Vieille Tour Intendance, Faisan et Acanthe à Bordeaux.
C’est au retour d’un séjour exaltant à New-York qu’avec Chambre je suis partie à la conquête de nouveaux territoires pour la danse contemporaine !
Pour travailler, j’avais besoin d’un espace et de temps. Les studios étaient chers, très occupés. Après avoir investi des friches, la rue, des lieux publics, j’avais besoin d’un minimum de confort pour aborder d’autres qualités du corps dansant. La chambre d’hôtel offre le confort d’un espace d’accueil totalement disponible pour le corps. J’avais besoin de rencontrer les spectateurs bien plus fréquemment que ne me le proposait le mode de diffusion en place. Pour créer il me fallait donc : plus de temps pour explorer et moins de différé et de parcimonie dans les rencontres avec les spectateurs.
Chambre, au sous-titre emprunté à Joseph Beuys stratégie pour réactiver les sens, a été un vaste laboratoire sur la question de la représentation. Chacun des paramètres a pu y être testé -jusqu’à l’odeur- : de l’écriture ciselée dans la frontalité des petits théâtres de Blois aux improvisations des chambres postérieures. Progressivement de nouveaux paramètres ont été intégrés à la création : le type de communication en amont, l’accueil dans l’hôtel, les modalités de démarrage dans la chambre, le choix de l’horaire du rendez-vous, des règles du jeu en constante évolution.
Chambre a permis un travail en face-à-face avec chaque danseur pour les solis qui se relient aux autoportraits alors que Fassbinder Hommage pour 5 danseurs pose la question du public pris en otage et des rapports de force en jeu.
C’est dans Chambre que la figure du témoin-accompagnateur a vu le jour à travers l’évolution de la position d’Hélène d’Hervé, jeune artiste photographe, et qu’elle s’est inscrite durablement dans le processus artistique.
images : Hélène d’Hervé
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images : Hélène d’Hervé
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Chambre / Kyoto
Chambre aux multiples étapes m’a tout naturellement conduite au-delà des frontières. Le projet initial était de partir dans les 4 directions pour y élargir ce questionnement sur l’intime chorégraphique à des espaces et des cultures différents.
En 1999, la rencontre de Nathalie Viot et Jérôme Delormas alors directeur de l’Institut franco-japonais du Kansai à Kyoto, m’offre l’opportunité d’engager cette aventure par l’est : le Japon. Un premier séjour à Kyoto me permet de construire le projet japonais en 2 temps :
- une étape de Chambre avec des danseurs-performeurs japponais à l’issue d’une session de travail dans un ryokan (auberge traditionnelle)
- un autoportrait, filmé par Nathalie Viot, témoin, dans un love-hôtel.
image : Catherine Contour
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image : Catherine Contour
Chambre / Bordeaux
A l’invitation du TNT et pour inaugurer une association de 3 ans, j’imagine une nouvelle étape de Chambre pour Bordeaux.
Après 5 ans d’expériences riches et variées, je souhaite repositionner les enjeux du projet et les adapter au contexte de cette ville. Je réunis pour cela deux danseurs ayant participé au tout début de l’aventure : Christine Burgos et Olivier Gelpe et deux nouveaux partenaires, improvisateurs et performeurs hors pair : Jennifer Lacey et Benoit Lachambre (au nom prédestiné!).
Chambre se déplace dans trois quartiers aux ambiances contrastées : la gare, le centre historique, une porte. Les spectateurs sont invités à une forme de dérive dans leur ville du petit matin à tard dans la nuit.
Carole Bodin accompagne cette étape en qualité de témoin et expérimente des formes d’entretiens avec certains spectateurs pour nourrir son témoignage.
TNT / Bordeaux : www.letnt.com
Benoït Lachambre : www.parbleux.qc
image : Takahico Taguchi
image : Takahico Taguchi
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image : Takahico Taguchi
image : Takahico Taguchi
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image : Takahico Taguchi
image : Takahico Taguchi
image : Takahico Taguchi
Chambre 1996-1998
Chambre -étapes chorégraphiques en chambres d’hôtel- 1996-1998
Chambre en gestation : de ma fenêtre du 11 rue de la Roquette avec vue sur les chambres de l’hôtel d’en face…
1ère Chambre : hôtel du balcon à Ceyzeriat dans l’Ain, seule chambre occupée en ce froid janvier 1996.
Création de Chambre : au Château de Nanteuil lors du festival 1er Bal avec la Halle aux Grains/Scène Nationale de Blois en février 1997.
Les hôtels de Chambre :
de Paris à Rennes, Nouvel France à Paris, Ty-Evan à Pont-Croix, de la Bannière à Laon, Henri IV à Paris, du château de Nanteuil à Blois, de l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache, du Moucherotte à Grenoble, Luna-Park à Paris, de France à Bourg-en-Bresse, Monge à Dijon, du Cheval blanc à Saint-Jean de Brevelay, de la Poste à Forbach, d’Angleterre à Rennes, ryokan Yoshimizu-Inn et love-hôtel Bel-Château à Kyoto, Vieille Tour Intendance, Faisan et Acanthe à Bordeaux.
C’est au retour d’un séjour exaltant à New-York qu’avec Chambre je suis partie à la conquête de nouveaux territoires pour la danse contemporaine !
Pour travailler, j’avais besoin d’un espace et de temps. Les studios étaient chers, très occupés. Après avoir investi des friches, la rue, des lieux publics, j’avais besoin d’un minimum de confort pour aborder d’autres qualités du corps dansant. La chambre d’hôtel offre le confort d’un espace d’accueil totalement disponible pour le corps. J’avais besoin de rencontrer les spectateurs bien plus fréquemment que ne me le proposait le mode de diffusion en place. Pour créer il me fallait donc : plus de temps pour explorer et moins de différé et de parcimonie dans les rencontres avec les spectateurs.
Chambre, au sous-titre emprunté à Joseph Beuys stratégie pour réactiver les sens, a été un vaste laboratoire sur la question de la représentation. Chacun des paramètres a pu y être testé -jusqu’à l’odeur- : de l’écriture ciselée dans la frontalité des petits théâtres de Blois aux improvisations des chambres postérieures. Progressivement de nouveaux paramètres ont été intégrés à la création : le type de communication en amont, l’accueil dans l’hôtel, les modalités de démarrage dans la chambre, le choix de l’horaire du rendez-vous, des règles du jeu en constante évolution.
Chambre a permis un travail en face-à-face avec chaque danseur pour les solis qui se relient aux autoportraits alors que Fassbinder Hommage pour 5 danseurs pose la question du public pris en otage et des rapports de force en jeu.
C’est dans Chambre que la figure du témoin-accompagnateur a vu le jour à travers l’évolution de la position d’Hélène d’Hervé, jeune artiste photographe, et qu’elle s’est inscrite durablement dans le processus artistique.
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
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images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
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images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
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images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé
images : Catherine Contour / Hélène d’Hervé